Mon parcours de soin
En décembre 2019, je ne me sentais pas bien alors que je ne suis pratiquement jamais malade. J’avais des démangeaisons. J’ai passé une échographie prescrite par mon médecin, qui a détecté un problème à la vésicule. Il m’a alors orienté vers les urgences de l’hôpital Croix Saint-Simon à Paris. Là-bas, ils m’ont programmé une opération par endoscopie pour déboucher la vésicule. Après l’opération, je devais sortir, mais ils m’ont gardé pour approfondir les analyses. C’est à ce moment-là qu’ils ont découvert un cancer sur la tête du pancréas.
Le chirurgien m’a expliqué que c’était opérable, mais qu’il y avait 20 % de risque d’échec. Heureusement, l’opération s’est très bien passée, tout comme la récupération.
S’en sont suivis six mois de chimiothérapie. Les deux premiers mois se sont bien déroulés, mais ensuite, mon corps a commencé à s’user. Cependant, c’est surtout mentalement qu’il fallait tenir. J’ai eu la chance de ne pas avoir trop d’effets secondaires, à part une perte de poids de 20 kg.
Soutien et accompagnement : Je savais que j’avais le soutien de ma famille, bien que tout se soit passé pendant le confinement. Mais j’ai préféré affronter cela tout seul pour ne pas voir l’inquiétude dans les yeux de mes enfants.
Changement : J’ai repris mon travail de chef de cuisine deux mois après ma chimiothérapie, car j’avais besoin de revivre. Mais au bout d’un an et demi, j’ai dû arrêter, car je me fatiguais vite.
Aujourd’hui, je me balade en van et je travaille quelques mois par an dans un camping en tant que gestionnaire.